Avant que le numérique débarque, j’avais un appareil photo argentique. C’est avec lui que j’ai fait mes armes et de redécouvrir ces photographies aujourd’hui est assez surprenant. D’abord parce qu’une partie n’a pas été développé à l’époque et qu’elles me semblent tout droit sortie d’un rêve, d’une mémoire oubliée qui refait surface et d’autres part parce que comme l’affirme Jack Antonoff, le noir et blanc crée d’étranges paysages imaginaires que la couleur ne peut jamais atteindre.
Comme des instantanés extrait d’un film, l’ensemble témoigne d’un moment de ma vie qui tisse un lien étroit entre toutes ces photographies dans lequel se mêle une certaine innocence, une bonne dose d’expérimentation, de romantisme baroque, de divers thématiques qui préfigurent ma pratique à venir et ma manière d’être au monde.
Mise à jour régulière